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L’Ontario manque d’enseignants francophones dans ses écoles

  La rentrée approche à grands pas et certains établissements ontariens cherchent encore à pourvoir des postes d'enseignants francophones. Pour les représentants du milieu franco-ontarien inquiets, ce manque pourrait avoir un impact négatif sur la qualité

enseignants francophones

 

La rentrée approche à grands pas et certains établissements ontariens cherchent encore à pourvoir des postes d’enseignants francophones. Pour les représentants du milieu franco-ontarien inquiets, ce manque pourrait avoir un impact négatif sur la qualité de la scolarité.

Une situation urgente qui nécessite des mesures immédiates 

Malgré le programme de bourses en enseignement lancé en Janvier dernier par les associations ACEPO, AFOCSC et AEFO et financé par le ministère du Patrimoine canadien, les écoles ontariennes sont toujours confrontées au même défi. Plusieurs postes d’enseignants francophones sont pour l’instant vacants. 

Dans la province, plusieurs écoles font face à cette pénurie d’enseignants francophones à l’instar du Conseil Scolaire Viamonde et du Conseil des Écoles Publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO). Pour la présidente de l’Association des Directions et Directions Adjointes des écoles de langue française de l’Ontario (ADFO), Stéphanie Sampson, cette situation requiert des mesures concrètes.

On a besoin de pistes immédiates, concrètes, pratiques, afin d’adresser la situation, parce qu’encore une fois, au mois de septembre, nous savons qu’il y aura des groupes qui ont des enseignants ou du personnel non qualifiés. 

Stéphanie Sampson, Présidente de l’ADFO

Depuis quelques années, la liste de suppléants qualifiés rétrécit. D’autre part, le métier n’étant pas valorisé à sa juste valeur, les enseignants ne renouvellent pas leurs certificats de qualification. La pénurie des enseignants francophones augmente le risque de pertes au niveau de l’apprentissage, surtout lorsque du personnel non qualifié dispense les cours. Dans ces conditions, la réussite des élèves est en jeu. Pire, cette situation peut influer sur le long terme sur les élèves du système ontarien.

De janvier 2023 et juin 2024, le ministère de l’Education avait recensé une embauche de 118 nouvelles recrues grâce à une stratégie de recrutement et de maintien en poste des enseignants francophones. Un nombre jugé insuffisant en raison de la forte demande.

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