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La traite des personnes au Canada bat son plein dans le Sud de l’Ontario

Depuis quelque temps, il y a une explosion des signalements de traite de personnes au Canada. Le lieu le plus visé par ces signalements est Guelph, dans le sud de l’Ontario. On rapporte en effet,

Depuis quelque temps, il y a une explosion des signalements de traite de personnes au Canada. Le lieu le plus visé par ces signalements est Guelph, dans le sud de l’Ontario. On rapporte en effet, environ 10,67 crimes pour tous les 100 000 habitants à cet endroit.

La traite des personnes au Canada favorisée par l’économie touristique

Selon les données de Statistique Canada, 7 des 10 villes canadiennes les plus touchées par la traite se trouvent en Ontario. Toutes ces villes sont situées sur le corridor de l’autoroute 401 ou dans les encablures. En 2024, les corps policiers de l’Ontario ont enregistré jusqu’à 321 cas de traite de personnes. C’est une hausse de 231% depuis 2014.

L’autoroute 401 dont il est question passe par le Sud de l’Ontario, de l’est vers l’ouest. Elle permet de relier Windsor à la frontière du Québec. Les villes que sont Guelph, St. Catharines-Niagara, Kitchener-Cambridge-Waterloo, Ottawa-Gatineau, London, Halifax et Toronto se trouvent sur ce corridor. Ce sont donc ces 7 villes qui ont les taux de crimes les plus élevés.

« L’économie touristique de Niagara et l’accès au corridor de l’autoroute 401 rendent la région propice, malheureusement, aux trafiquants d’êtres humains », a déclaré Nyarayi Kapisavanhu qui est la directrice exécutive de l’organisme TOES Niagara.

La traite des personnes n’est pas réellement perçue au Canada

De nombreuses personnes pensent que les victimes de la traite sont physiquement piégées et attendent du secours. Et pourtant, ce n’est pas vraiment le cas. Elles sont plutôt manipulées, isolées et contrôlées psychologiquement. La traite peut parfois être dissimulée comme une relation. La plupart du temps, ce sont de jeunes femmes et filles qui sont exploitées par des personnes qu’elles connaissent. Il peut s’agir d’un ami, d’un partenaire intime ou d’un membre de la famille.

La traite concerne même des personnes mineures. Dans les victimes identifiées entre 2024 et 2025 dans le Niagara, il y avait en effet 19 mineures. Si on arrive à identifier autant de victimes aujourd’hui, c’est grâce à l’intensification des efforts de sensibilisation. Il existe un centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes. Ainsi, le centre reçoit de nombreux appels et a atteint un sommet historique en 2024, avec plus de 5 100 appels.

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