En janvier 2025, le marché de l’emploi a créé jusqu’à 76 000 nouveaux emplois au Canada. Ce chiffre a largement dépassé les attentes des économistes. Vendredi dernier, Statistique Canada a publié son enquête sur la population active, dans laquelle on pouvait voir un recul du chômage de 0,1 point. On a donc un recul du taux de chômage de 6,6%, devenant la deuxième baisse mensuelle consécutive.

Un recul du taux de chômage auquel on ne s’attendait pas

En réalité, les économistes pensaient qu’il y aurait une croissance d’à peu près le tiers de ce qui a été dévoilé. Cela correspondait donc à une légère augmentation du taux de chômage. Cependant, les choses ont été différentes.

Les plus fortes hausses d’emploi ont été enregistrées dans le secteur manufacturier. Il y a eu 33 000 emplois supplémentaires dans ce secteur seul le mois dernier, avec la majorité en Ontario. Malgré cela, il y a une baisse du nombre du nombre d’emplois dans cette province par rapport à janvier 2024.

Statistique Canada est revenu sur l’importance du secteur manufacturier. La plateforme a souligné que près de 40% des emplois dans ce secteur viennent de la demande américaine. De même, dans le secteur automobile, environ 70% des emplois dépendent de la demande américaine. Ces chiffres sont réellement pertinents quand on connait le contexte entre le Canada et les USA aujourd’hui.

L’emploi à temps plein a augmenté au détriment de l’emploi en temps partiel

Un autre point qu’il faut noter, c’est l’augmentation du nombre d’emplois à temps plein dans tous les secteurs. On a dénombré plus de 35 000 nouveaux emplois à temps plein en janvier. Cependant, le secteur public a été touché avec la perte de plus de 8 400 emplois pendant le mois de janvier. En plus, la croissance des salaires a continué à ralentir. Les salaires horaires ont augmenté de 3,5% sur un an janvier alors qu’il y avait une croissance de 4% en décembre.

Par ailleurs, au Québec, le taux de chômage a diminué de 0,2 point, ce qui correspond à un pourcentage de 5,4%. D’après les informations de Statistique Canada, l’emploi a peu varié pour un deuxième mois de façon consécutive.