Toujours la consternation à Trois-Rivières après la mort de l’étudiante congolaise de 21 ans
Quelques jours après la découverte du corps d’Alexandra Martine Diengo Lumbay, les émotions sont toujours vives à Trois-Rivières. Les passants n’hésitent pas à déposer des fleurs et des peluches sur les berges de la marina.

Quelques jours après la découverte du corps d’Alexandra Martine Diengo Lumbay, les émotions sont toujours vives à Trois-Rivières. Les passants n’hésitent pas à déposer des fleurs et des peluches sur les berges de la marina. Une messe a été organisée à la cathédrale de Trois-Rivières dans la soirée du mercredi en la mémoire d’Alexandra.
La communauté congolaise toujours sous le choc après la mort de l’étudiante congolaise
La communauté congolaise s’est assez mobilisée pour retrouver Alexandra après l’annonce de sa disparition faite par sa mère. Plus de 80 membres de cette communauté se sont rendus sur l’île Saint-Quentin pour tenter de la retrouver. Ils ont été témoins du moment où la police a découvert un corps dans la rivière. Ils ont tenté d’avoir des réponses auprès de la police, mais à ce moment, cette dernière ne pouvait pas vraiment en donner.
Depuis la confirmation de la mort de l’étudiante congolaise, sa communauté n’a pas cessé d’interpeler les autorités. L’ambassadeur de la RDC au Canada a fait le déplacement à l’Ile Saint-Quentin et à l’UQTR. Il a rencontré les étudiants congolais de cette université. Le ton est rapidement monté lors de cette rencontre. Certains membres de la communauté lui reprochent sa passivité lorsque Alexandra avait disparu. À Kinshasa, la mère d’Alexandra a obtenu une entrevue auprès de l’ambassade du Canada. Elle compte se rendre au Canada afin de faire revenir le corps de son enfant au Congo.
Un soutien psychologique aux étudiants de l’UQTR après l’annonce de ces derniers jours
Selon Jean-François Hinse, directeur par intérim du service des communications de l’UQTR, la mort d’Alexandra a choqué les étudiants.
« Ça a choqué la communauté de nos étudiants congolais internationaux, mais aussi nos Québécois. Puis il ne faut pas oublier aussi tout le personnel enseignant et non enseignant », a-t-il admis.
Trois étudiants n’ont pas hésité à demander de l’aide aux services psychosociaux de l’université. Selon Simon Turcotte, les réactions à un tel événement sont diverses. Certains peuvent se sentir contrariés, d’autres en détresse, d’autres encore neutres.
Jusque-là, les circonstances du décès d’Alexandra n’ont pas encore été éclaircies. Des théories fusent de partout et alimentent la désinformation. La police a mis en garde la population contre les fausses informations en l’invitant à attendre les résultats de l’enquête. Nous souhaitons toutes nos condoléances à la communauté congolaise, à la famille d’Alexandra et à sa mère spécialement.