L’Île-du-Prince-Édouard maintient la réduction des résidents permanents potentiels du PCP
Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard réduit désormais de 25% le nombre de travailleurs étrangers admis comme résidents permanents au Programme des Candidats des Provinces. Bien que cette mesure soit qualifiée de temporaire, et malgré les nombreuses

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard réduit désormais de 25% le nombre de travailleurs étrangers admis comme résidents permanents au Programme des Candidats des Provinces. Bien que cette mesure soit qualifiée de temporaire, et malgré les nombreuses manifestations et grèves de la faim des personnes concernées, le gouvernement ne change pas d’avis.
Les immigrants de l’Île-du-Prince-Édouard vivent dans l’incertitude quant à l’issue de leurs situations de résident
Depuis Février 2024, l’annonce gouvernementale réduisant de 25 % le nombre de résidents permanents potentiels dans le cadre du PCP a suscité une vive inquiétude parmi les travailleurs étrangers. Cette décision a engendré des manifestations et grèves de la faim parmi les immigrants qui espèrent faire changer d’avis à la ministre de la Main-d’œuvre, de l’Enseignement supérieur et de la Population de l’île du Prince Édouard, Jenn Redmond.
Malgré ces actions, les déclarations récentes d’une porte-parole de la ministre indiquent que la politique d’immigration provinciale reste inchangée. La ministre n’a apporté aucune modification à la politique d’immigration de la province depuis qu’elle a adressé une lettre datée du 18 juin aux manifestants stipulant qu’il n’y en aurait pas.
En outre, cette politique affecte grandement les entreprises locales. Les chambres de commerce de l’Île Summerside et de Charlottetown affirment d’ailleurs que la décision du gouvernement nuit aux entreprises et a incité des centaines de travailleurs étrangers à quitter l’Île-du-Prince-Édouard.
Pour rappel plusieurs provinces du Canada dont l’Île-du-Prince-Édouard avaient adhérés au PCP. Ce programme a pour mission d’accorder aux entrepreneurs et aux personnes pouvant travailler dans des domaines connaissant une pénurie de main-d’œuvre qualifiée à l’Île-du-Prince-Édouard, le statut de résident permanent et autres avantages. En février, le gouvernement provincial avait annoncé qu’il réduisait de 25 % le nombre de résidents permanents potentiels admis dans le cadre du PCP. En parallèle, il se concentrerait sur la nomination de travailleurs dans les domaines de la santé, de la garde d’enfants et des métiers du bâtiment, secteurs manquant cruellement de main-d’œuvre.
Compte tenu des pressions auxquelles sont confrontés des secteurs critiques tels que la santé et l’éducation, entre autres identifiés comme hautement prioritaires plus tôt cette année, ce sont les mesures temporaires que la province doit prendre à ce moment-là, comme d’autres juridictions
Cette déclaration du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard confirme sa volonté de maintenir les modifications apportées à sa politique d’immigration telles quelles.