Après deux jours de grève, les employés de la chaîne de magasins suédois Ikea reprennent le travail. Cette grève, la deuxième en trois ans des employés d’Ikea Montréal, a été déclenchée par l’insatisfaction salariale. Les employés syndiqués nourrissent tout de même l’espoir que ce débrayage conduira leur employeur à revoir leur offre d’augmentation.

Un chance pour des négociations

La grève des employés d’Ikea Montréal n’a duré que deux jours. La Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) auquel est affilié les membres du Syndicat d’Ikea dit vouloir accorder « une chance à la négociation ». C’est pourquoi une séance de négociation devrait avoir lieu lundi entre les deux parties.

Ikea avait proposé une augmentation salariale de 5% sur quatre ans à ses employés. Une offre que ces derniers rejettent sous-prétexte qu’elle n’est pas indexée à l’inflation. C’est un argument que partage Nicole Aguilera, la vice présidente du syndicat d’Ikea Montréal :

«Les finances d’IKEA vont bien. La compagnie fait des centaines de millions de dollars en chiffre d’affaires par année, en grande partie grâce à notre travail, et elle n’est pas capable de nous offrir une protection contre l’inflation afin de maintenir notre pouvoir d’achat ?»

Les employés d’Ikea Montréal réclament donc une augmentation équivalent à ce qui se fait dans d’autres magasins semblables. Il faut noter que depuis Janvier 2025, les employés n’ont pas contrat de travail. Et malgré les dizaines de rencontres entre les deux parties, aucun accord satisfaisant n’a encore été trouvé. Toutes ces situations ont conduit à la grève où les cadres de l’entreprise ont dû remplacer les employés. Ikea quant à lui soutient qu’il est prêt à « collaborer avec les parties concernés pour parvenir à un accord » le plus tôt.