Lors d’une entrevue avec les ministres territoriaux et provinciaux, le ministre canadien des ressources naturelles Jonathan Wilkinson a annoncé le financement de 11 millions de dollars à des projets d’énergie propre principalement dans l’Alberta. Cette annonce intervient dans une période où les gouvernements de chaque pays essaient de réduire leur empreinte carbone afin de lutter contre les changements climatiques.

Le financement de l’énergie propre réparti entre la recherche et les entreprises

Le mercredi 3 juillet 2024, Jonathan Wilkinson a annoncé l’injection de 11 millions de dollars dans le domaine des technologies propres. Ce projet concerne les diverses provinces et principalement l’Alberta.

« Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer l’investissement de 11,8 millions de dollars dans 8 projets d’hydrogènes dans l’Alberta et 2 projets de petits réacteurs modulaires ».

La partie la plus importante du financement de l’énergie propre, précisément 8,5 millions de dollars sera allouée au secteur de l’hydrogène propre. Dans les 8,5 millions, 5 millions seront consacrés à 3 projets albertains sélectionnés lors de l’appel sur les carburants propres. Leur objectif est de concevoir des techniques pour produire de l’hydrogène ayant une faible émission en utilisant du méthane.

Quant aux 3,5 millions de dollars restants, ils seront consacrés au Centre d’excellence de l’hydrogène d’Alberta. Ce centre travaille sur l’intégration de l’hydrogène au niveau des applications de chauffage des transports et des résidences.

Une pensée pour l’avenir de l’énergie nucléaire

Le gouvernement pense à mobiliser 2,5 millions de dollars pour la recherche sur les petits réacteurs modulaires. Grâce à cette technologie, le Canada sera pourvu en énergie propre pour l’électricité. Même si de nombreuses personnes sont sceptiques au recours à cette stratégie, Wilkinson y tient. En effet, il estime que pour atteindre l’objectif des émissions nettes nulles, l’énergie nucléaire est la solution.

« Je dirais, avec une certaine inquiétude en tant que personne qui s’est lancée en politique pour lutter contre la crise climatique, que l’importance d’avoir un tel plan n’est pas nécessairement partagée par tous les dirigeants politiques de ce pays ».

Deux universités s’occuperont de ce financement : les universités de Regina et d’Alberta. D’abord, l’université de Regina travaillera sur les stratégies pour éliminer les déchets pour les PRM. Ensuite, l’université d’Alberta s’occupera des matériaux avancés pour la construction de ces réacteurs.