Demandes d’admission des étudiants internationaux dans les universités du Québec : une forte baisse remarquée
Les demandes d’admission des étudiants internationaux au Québec ont fortement baissé cette année. Une chute allant jusqu’à 46% a été remarquée, ce qui inquiète les universités de la province. Avec cette baisse, leurs résultats financiers

Les demandes d’admission des étudiants internationaux au Québec ont fortement baissé cette année. Une chute allant jusqu’à 46% a été remarquée, ce qui inquiète les universités de la province. Avec cette baisse, leurs résultats financiers sont touchés. En plus, il peut avoir des problèmes sur le plan de l’innovation.
Une diminution des demandes d’admission des étudiants internationaux qui nuit aux activités des universités
L’aspect financier de cette baisse des demandes d’admission a été évoqué par les universités, mais il n’y a pas que cela. Ce phénomène entraîne également des difficultés dans la capacité d’innover des universités du Québec. A l’Université de Montréal particulièrement, la baisse est de 37% uniquement pour la session de l’automne 2025. Ce taux va même jusqu’à plus de 50% dans certaines universités du Québec.
L’une des raisons qui expliquent cette baisse des demandes est le plafonnement des demandes de permis d’étude pouvant être traitées. En fait, cette mesure concerne les étudiants internationaux et a été fixée pour 2 ans. Selon le gouvernement fédéral, cette mesure a été mise en place afin de diminuer la pression sur les soins de santé, le logement et d’autres services.
De plus, pour 2025, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a mis un plafond de 437 000 permis d’études. C’est une diminution de 10% après la précédente baisse d’environ 40% l’année passée.
Les universités se plaignent de ces mesures
Les résultats de ces réformes commencent à se voir dans les universités. Ces dernières critiquent l’introduction de ces mesures de façon unilatérale par le gouvernement. Cette non-consultation a entraîné une certaine instabilité dans la gestion de l’immigration des étudiants. Normalement dans certaines universités, les étudiants étrangers font jusqu’à 30% des cohortes. Cela a un impact sur le côté financier et l’aspect innovation.
« Les étudiants internationaux dans les laboratoires de recherche que nous avons jouent un rôle fondamental, parce que dans un laboratoire très spécialisé, nous n’avons pas suffisamment d’étudiants québécois pour réellement aider la recherche qui doit y être faite. », a précisé Christian Blanchette, président du CA du BCI.
Le ministère de l’enseignement supérieur quant à lui a précisé que les mesures ont été prises en tenant compte de la capacité des provinces d’accueil. Avec l’augmentation substantielle des demandes d’admission des étudiants étrangers, il fallait un encadrement. En plus, certaines personnes passaient par les admissions dans les universités pour effectuer des demandes d’asile.