Crise du logement à Montréal : un investissement de 1,5 million de dollars pour soutenir les locataires
La hausse du loyer à Montréal crée une véritable panique auprès des locataires. A deux mois du 1er juillet, la demande du logement explose et les prix grimpent. Cela laisse présager une crise du logement

La hausse du loyer à Montréal crée une véritable panique auprès des locataires. A deux mois du 1er juillet, la demande du logement explose et les prix grimpent. Cela laisse présager une crise du logement à Montréal. Afin de diminuer la pression, la ville compte verser 1,5 million de dollars aux comités d’aide au logement.
Un investissement sur 3 ans pour atténuer la crise du logement à Montréal
Les comités d’aide au logement de Montréal sont débordés par les demandes incessantes de logement. La ville a donc décidé d’investir un montant de 1,5 million dollars qui va s’étaler sur 3 ans. La somme sera répartie entre les 22 organismes s’occupant du logement à Montréal. L’objectif est d’optimiser leurs interventions chez les locataires qui vivent des situations de vulnérabilité.
Bénoit Dorais, le maire de l’arrondissement du Sud-ouest rappelle que 63% de la population de Montréal est locataire. Le Tribunal administratif du logement propose une hausse de 5,9% sur le logement. Le maire pense que cela entrainera une augmentation du nombre de demandes auprès de l’OMHM. D’ailleurs, cet organisme a déjà reçu 229 demandes d’aide cette année. Parmi celles-ci, 34 nécessitaient un hébergement temporaire.
Des conséquences majeures de la hausse proposée par le TAL
Les nombreuses demandes adressées aux organismes d’aide sont notamment dues à la hausse proposée par le TAL. C’est d’ailleurs ce qu’affirme Véronique Laflamme du FRAPRU. Bien que le taux d’inoccupation ait augmenté de 2,1% en 2024, les loyers sont considérés comme inabordables. Cela entraine une privation des locataires pour ce qui est des options de rechange. Ils sont donc obligés de rester dans des logements trop chers ou même insalubres.
« Si on veut éviter que la crise de l’abordabilité des loyers mène des gens à la rue, il faut adapter notre aide d’urgence aux locataires, y compris à ceux et à celles qui vont perdre leur logement pour non-paiement de loyer. » C’est ce que pense Véronique Laflamme.
Les locataires qui sont congédiés à cause du non-paiement des loyers ne bénéficient pas du programme de supplément. C’est une situation inquiétante qui pourrait entrainer une régression au niveau des efforts. Le financement de la ville de Montréal est donc important, mais il faut également que le gouvernement du Québec soutienne les organismes d’aide.