Depuis la démission de Justin Trudeau du poste de Premier ministre, des spéculations vont bon train sur les probables candidats. Si on sait déjà à coup sûr que certaines têtes se présenteront, on avait encore des doutes pour d’autres. Actuellement, c’est une réelle bataille de leadership qui se mène dans le parti libéral. Crystia Freeland a d’ailleurs officiellement annoncé qu’elle se présentera pour la course pour la tête du parti libéral.

Une candidature qu’on attendait

L’annonce de la candidature de Crystia Freeland pour la course à la direction du Parti libéral n’est pas vraiment une surprise. Plusieurs spécialistes voyaient cela venir. Le vendredi passé, l’ex-ministre des Finances et vice-première ministre a confirmé son désir de diriger le parti. Cette annonce a été faite au lendemain de celle Mark Carney, l’ex-gouverneur de la banque centrale du Canada.

Pendant plusieurs années, Freeland a été la principale alliée de Justin Trudeau au cabinet. Et pourtant, elle a démissionné de façon surprenante le 16 décembre dernier. Elle devrait présenter sa mise à jour économique dans les heures suivantes. Selon elle, Trudeau voulait la décharger du portefeuille des finances et lui proposer un poste sans aucun poids. Cette démission a justement entrainé le gouvernement Trudeau dans une crise sans précédent.

Des mesures qui vont dans la ligne droite du parti libéral

Dans sa lettre ouverte, Chrystia Freeland a abordé plusieurs sujets. Elle est notamment revenue sur la menace d’imposition de tarifs douaniers de Donald Trump. D’après elle, c’est un point qu’il faut prendre au sérieux et il est important que le Canada y réponde.

« Le président Trump pense remplir les coffres de son pays avec les revenus provenant de tarifs. Nous pouvons faire la même chose. Des représailles à hauteur d’un dollar pour un dollar pourraient générer jusqu’à 150 milliards de dollars sur un an — soit 161 % des recettes perçues par le gouvernement canadien avec l’impôt sur le revenu des sociétés en 2022-2023. »

Il est encore tôt pour parler des chances de réussite de Chrystia Freeland. Cependant, d’après plusieurs sondages, Mark Caney est celui qui part favori pour la tête du parti. De nombreuses personnalités ont annoncé qu’elles n’ont pas l’intention de se présenter à la course à la chefferie du parti libéral. Il s’agit entre autres de Jonathan Wilkinson, Dominic LeBlanc et François-Philippe Champagne.