Home / Actualités  / Le Québec demande l’aide de la Colombie-Britannique pour dépister le clade 1b du virus mpox

Le Québec demande l’aide de la Colombie-Britannique pour dépister le clade 1b du virus mpox

Le virus mpox gagne du terrain autant en Afrique qu'en Amérique. Répertorié dans plusieurs pays dont le Canada, il est à la base du déclenchement du plus haut niveau d'alerte de l'Organisation mondiale de la

clade 1b du virus mpox

Le virus mpox gagne du terrain autant en Afrique qu’en Amérique. Répertorié dans plusieurs pays dont le Canada, il est à la base du déclenchement du plus haut niveau d’alerte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au Canada, plus d’une centaine de cas ont été signalés dont une dizaine au Québec. 

Le clade 1b du virus mpox se fait redouter au Québec 

Actuellement, on détecte deux souches du virus mpox, le clade 1b et le clade 2b. Le clade 1b est la variante la plus dangereuse, tandis que le clade 2b semble moins sévère. Bien que la variante détectée au Canada soit le clade 2b, les experts redoutent l’arrivée imminente du clade 1b. 

Dans la province du Québec, une telle éventualité soulève des inquiétudes. Elle ne pourra pas être en mesure de dépister cette variante du virus avant quelques semaines. Et le Laboratoire National de Microbiologie (LNM) empire la situation en durcissant ces conditions pour l’analyse d’échantillons.

«Le LNM souhaite désormais qu’on lui envoie seulement les cas pour lesquels on a une forte suspicion de clade 1b».

Dre Judith Fafard, Directrice médicale du LSPQ

Le Laboratoire de Santé Publique du Québec (LSPQ) se voit donc contraint d’envoyer des échantillons en Colombie-Britannique. Parallèlement, le LSPQ travaille «sur son propre test PCR afin d’être en mesure de détecter le clade 1b du virus mpox».

Pour rappel, le virus mpox, anciennement connu sous le nom de variole simienne, est transmissible par contact étroit. Les personnes touchées par le virus mpox, quelle que soit la souche, expérimentent la fièvre, des douleurs musculaires et des symptômes respiratoires. Le virus cause également des éruptions cutanées qui se transforment en pustules à la longue. 

Selon les statistiques, «les éclosions des dernières années ont majoritairement été détectées chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes».

Pour le moment, son taux de mortalité est estimé à 3,6 %. Mais s’il n’est pas vite maîtrisé voire éradiqué, il pourrait causer une pandémie.

PAS ENCORE DE COMMENTAIRE

POSTER UN COMMENTAIRE