Ce samedi, des centaines de personnes se sont réunies au square Saint-Louis de Montréal pour célébrer les 30 ans du dernier référendum effectué pour l’indépendance du Québec. Ces derniers temps, les sondages montrent un accroissement du souverainisme chez les jeunes de 18 à 24 ans. La majorité des personnes présentes à cette marche pour les 30 ans du référendum était donc des jeunes.

Le besoin de souveraineté de plus en plus exprimé par les jeunes

La nouvelle génération est en train de prendre le flambeau de la demande de souveraineté du Québec. Elle l’a bien prouvé avec cette marche à Montréal pour revendiquer la souveraineté de la province. On pouvait aussi entendre des voix s’élever avec les mots « Le Québec un pays ». Bien entendu, les souverainistes qui étaient présents en 1995 étaient fiers de voir des jeunes s’intéresser au sujet.

L’événement était appelé « Marche vers l’indépendance » et a été organisé par OUI Québec et la SSJB. Pour les manifestants, il y a eu de nombreuses mauvaises informations sur la viabilité de l’indépendance. Ainsi, c’est cela qui a éloigné la population du mouvement indépendantiste. Un sondage avait été effectué par SOM-La Presse et montre que seulement 27% des Québécois veulent un référendum.

« On est là justement pour dire que c’est faux et que ce sont de mauvaises informations qui ont été données, que l’indépendance est quelque chose de viable et de faisable. C’est pour ça qu’on a besoin de plus de personnes possibles », a déclaré Adam Lévis Paquet, un souverainiste de 20 ans venu de Sherbrooke.

A quoi s’attendre après les 30 ans du référendum à Montréal ?

D’après Oliver d’Astous, le responsable du comité indépendantiste de l’Outaouais, un 3^ème référendum aura lieu bientôt. Ce dernier pense d’ailleurs que d’ici là, le mouvement souverainiste pourra convaincre les Québécois.

Les souverainistes pensent que l’instabilité économique créée par les droits de douane des États-Unis ne devrait pas être un frein pour empêcher le Québec de devenir un pays. La marche a été soutenue par plusieurs élus, parmi lesquels, Ruba Ghazal, députée et porte-parole de Québec.