Lors de sa campagne, Mark Carney a beaucoup insisté sur l’intelligence artificielle dans son programme. C’est donc sans surprise qu’il a nommé un ministre de ce domaine. C’est la première fois que le pays dispose d’un ministre de l’intelligence artificielle. Le portefeuille sera géré par Evan Solomon.

Le rôle d’Evan Solomon en tant que ministre de l’intelligence artificielle ?

Un porte-parole du cabinet du Premier ministre a été interrogé sur le rôle du ministre de l’intelligence artificielle. Il a indiqué que tout se trouvait sur la plateforme libérale. Cette plateforme a été publiée environ une semaine avant les élections du 28 avril. On peut y comprendre que le ministre s’occupera d’un gros portefeuille. Ses prérogatives lui permettront en effet de toucher à presque tous les aspects de l’économie et de la sécurité nationale.

Depuis plusieurs semaines, Mark Carney a souhaité une grande utilisation de l’intelligence artificielle. Pour lui, c’est une solution qui permettra de créer l’économie du futur. Il faudra donc que les entreprises pensent à adopter l’IA et à investir sur l’équipement nécessaire pour cela. Selon Adegboyega Ojo de l’Université Carleton, la création d’un poste de ministre de l’intelligence artificielle est une façon pour Carney de joindre l’acte à la parole.

Une dynamisation de l’adoption de l’IA

Salomon aura devant lui plusieurs défis, dont celui de l’adoption de l’IA par le secteur privé. Même si le Canada est d’habitude pionnier dans le domaine de l’IA, il est en retard sur le plan de la commercialisation. Grâce à la plateforme de Carney, il sera possible d’introduire un crédit d’impôt pour l’adoption de l’IA par les PME. La plateforme permettra aussi de connecter les chercheurs et les startups canadiens avec les entreprises du pays.

« L’élément clé ici est que nous avons cette intelligence artificielle, mais comment pouvons-nous réellement l’intégrer dans notre société, non seulement du point de vue du gouvernement, mais aussi du point de vue du secteur privé ? », a déclaré Bergen. 

Afin de mettre son projet en œuvre, Carney voit grand. Il s’est engagé à construire des centres de données et des réseaux de communication à haut débit et fiables. Bergen pense que tout cela est important pour la souveraineté du Canada.