Logements modulaires pour les itinérants à Montréal
La Ville de Montréal démarre prochainement la construction de logements modulaires pour les personnes sans logis. Il s'agit là de la mise en œuvre d’un projet pilote pour créer 60 «logements sociaux transitoires» pour les

La Ville de Montréal démarre prochainement la construction de logements modulaires pour les personnes sans logis. Il s’agit là de la mise en œuvre d’un projet pilote pour créer 60 «logements sociaux transitoires» pour les sans-abris d’ici six mois.
Une solution précaire pour l’itinérance qui prend de l’ampleur
Pour pallier le problème d’itinérance de plus en plus criard qui sévit à Montréal, la ville cherche des alternatives. C’est dans cette optique que le projet pilote de 60 unités, dans deux sites distincts avec un soutien communautaire, voit le jour. Des logements temporaires à vocation sociale qui seront offerts à des personnes en attente de logement permanent. Sur chaque site, chacun des bâtiments comportera 30 chambres séparées, des toilettes, des douches ainsi que des espaces communs. Les bâtiments seront également accessibles aux personnes handicapées.
La Ville prévoit différents terrains, municipaux ou privés, pour installer les logements modulaires. Les choix définitifs devront être connus du public prochainement. Conscient que ces logements modulaires ne constituent pas la solution définitive, Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme, de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) et de l’itinérance dans l’administration de Valérie Plante, met l’accent sur son caractère temporaire.
«L’objectif, c’est de loger des gens en attendant que se concrétisent des projets de logements sociaux permanents. Les unités modulaires sont déplaçables. On les installe, on les connecte et on peut dans deux ans les déplacer vers d’autres lieux, d’autres sites».
Robert Beaudry, responsable du dossier de l’itinérance
La Ville lance actuellement l’appel d’offres pour l’acquisition des bâtiments modulaires, en collaboration avec l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). Pour les sans-abris et les personnes en situation d’itinérance, cette initiative est effectivement une bonne nouvelle. Cependant, ils estiment que c’est bien peu par rapport aux 4000 personnes en situation d’itinérance à Montréal.