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Le projet d’irrigation du lac Diefenbaker commencera en 2025 malgré les critiques sur le coût

Le gouvernement de la province de Saskatchewan a annoncé qu’il va évoluer sur le projet d’irrigation du lac Diefenbaker. Le coût annoncé pour ce projet est de 1,15 milliards de dollars. Des critiques fusent de

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Le gouvernement de la province de Saskatchewan a annoncé qu’il va évoluer sur le projet d’irrigation du lac Diefenbaker. Le coût annoncé pour ce projet est de 1,15 milliards de dollars. Des critiques fusent de partout pour dénoncer le fait qu’une étude de faisabilité du projet n’a pas été rendue publique.

Des inquiétudes par rapport au projet d’irrigation du lac Diefenbaker

Le premier ministre de la province de Saskatchewan a informé l’opinion publique du début des travaux à partir de 2025. Les habitants de la province ont peur que l’étude n’ait pas été bien faite avant le lancement de ce projet. En plus, ils se disent que le coût est beaucoup trop élevé alors que seulement quelques agriculteurs en profiteront.

Il faut rappeler qu’en 2021, le gouvernement avait commandé une étude de faisabilité sur ce projet d’irrigation du lac Diefenbaker. L’étude avait été confiée au cabinet KPMG pour l’examen de l’impact positif du projet. Le cabinet devrait rendre son rapport en mars 2022. Cependant, le gouvernement a affirmé récemment que le document n’est pas encore prêt. C’est la raison évoquée pour ne pas rendre le document public.

Robert Halliday, un ingénieur en ressources hydrique très connu qui a étudié le bassin de la rivière a donné son avis sur le sujet. Il s’inquiète par rapport au manque de transparence autour du projet. En plus, il pense que c’est étrange de vouloir commencer le projet alors que l’étude n’est pas terminée.

« Il semble que la charrue soit placée devant les bœufs. Il est presque incroyable qu’après presque quatre ans d’études, ils n’aient aucun produit disponible pour une diffusion publique. »

Halliday a ajouté qu’il y a de nombreuses questions qui n’ont pour le moment pas de réponses. Selon lui, il faut notamment s’interroger sur le nombre d’agriculteurs concernés par le projet. Il faut en plus s’assurer que le projet va attirer des entreprises de transformation. Il s’est aussi penché sur le côté environnemental du projet. Pour lui, le gouvernement devait étudier de façon détaillée les conséquences du projet sur l’environnement. Le comportement des autorités est peut-être une manœuvre pour ne pas s’attirer les foudres des habitants, à quelques mois des élections.

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